Les grandes entreprises rêvent de développer de nouvelles activités tout en continuant à exercer leurs métiers historiques. Pour y parvenir, elles investissent dans des start-up, lancent des programmes d’intrapreneuriat, ou encore des dispositifs d’open innovation. Toutefois, réussir à faire coopérer des profils, cultures et organisations aussi divers est souvent une gageure. Banquier de formation et féru de technologies digitales, Laurent Darmon est un exemple rare d’acteur aussi à l’aise dans l’univers de la grande entreprise que dans celui des start-up. Avec déjà huit sociétés lancées, dont plusieurs scale-up, La Fabrique by CA, passée en cinq ans de 5 à 330 salariés, est une réussite. Son modèle économique, qui mobilise des entrepreneurs salariés non intéressés au capital et privilégie des innovations à la marge des métiers du Groupe, mais s’inscrivant néanmoins dans sa stratégie, est particulièrement original.
Il existe des familles de médecins, d’avocats ou d’artistes, alors pourquoi pas une famille d’entrepreneurs, capable de pivoter vers des activités nouvelles quand déclinent celles qu’elle maîtrise? C’est le défi que s’est lancé la famille Mulliez, qui compte aujourd’hui 1 572 descendants et 860 associés, et dont on connaît la réussite entrepreneuriale (Auchan, Leroy Merlin, Boulanger, Decathlon, Kiabi, Flunch...) et la capacité à faire face aux difficultés. Les raisons de cette vigueur entrepreneuriale, qui traverse cinq générations, restent cependant quelque peu mystérieuses. Longtemps secrétaire générale de Creadev, l’un des bras armés de l’investissement dans la diversification de la famille, Séverine Tapié-Mulliez souligne les singularités de la culture familiale, de ses dispositifs et de ses règles strictes de gouvernance. Elle évoque également le rôle du service Affectio et son implication de proximité dans la gestion de la communauté familiale.
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Séminaire Économie et sens
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Par La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management
Qui, parmi celles et ceux appelant à un retour du made in France au nom de notre souveraineté industrielle, a seulement déjà vu une usine, sans même parler de la visiter ? Nous connaissons trop mal cet univers dont nous parlons sans cesse. Pour résoudre ce paradoxe, il faut braquer les projecteurs sur des exemples de ce que sont devenus aujourd’hui les métiers du faire.
La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management vous proposent le premier opus d’une publication commune, au format mook, intitulée Faiseurs, Faiseuses. Conçu comme un voyage enthousiaste à la découverte de celles et ceux qui font l’industrie, cet ouvrage répond à un constat sans appel : malgré le consensus post-Covid sur la nécessité de réindustrialiser notre pays, les entreprises ont toujours autant de difficultés à recruter, les usines à être acceptées, les jeunes à envisager ces métiers. Nos choix butent toujours sur les mêmes paradoxes, parce que nous sommes encore le jouet de vieilles représentations : qui, parmi celles et ceux qui se disent sensibles à la noblesse du métier manufacturier, a connu le travail en atelier ? Pas grand monde, en réalité. Pour que ce basculement s’opère, il faut braquer les projecteurs non pas sur des résultats théoriques, mais sur des exemples vivants et incarnés de ce que sont devenus aujourd’hui les “métiers du faire”.
Sortie en kiosque le 20 janvier 2023.
Ouvrages
1988 orateurs sont intervenus depuis la création des séances de l'École de Paris. Voici un aperçu de nos prochains invités :
Présidente de l’Agence du Service Civique
27 mai 2024
Un subtil équilibre, clé du succès du Service Civique
PDG d’IdVectoR Capital
29 mai 2024
IdVectoR : un modèle européen de financement de la science et de la technologie
Vice-président Renouvelables d’Hitachi Energy
3 juin 2024
Les réseaux électriques, clé méconnue de la transition énergétique
Directeur de l’économie circulaire, Schneider Electric
6 juin 2024
Comment Schneider Electric prend l'économie circulaire au sérieux
Directrice générale, Ateliers de France
11 juin 2024
Le cercle des PME de l’amour du travail bien fait