Connaissance client et communautés :
le cocktail digital détonnant de Pernod Ricard

Alexandre RICARD, PDG de Pernod Ricard

Pernod Ricard gère un portefeuille unique de marques mondiales, dont chacune entretient un imaginaire fort avec ses consommateurs, parfois experts passionnés. Avec le digital, il a su se rapprocher de ses vrais clients, sans le filtre des distributeurs ou des agences de communication. Ainsi, il peut mieux les connaître et entretenir avec eux une authentique interaction au sein de communautés très actives. Après des années d’écoute client sur les réseaux sociaux, Pernod Ricard a fait émerger de ses données une cartographie à jour de l’imaginaire attaché à chaque marque dans chaque pays, des moments spécifiques de consommation, etc. Cette connaissance client affinée permet à Pernod Ricard de mener des actions marketing plus pertinentes, plus réactives et moins onéreuses : un bond en avant sur le plan marketing.

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Lippi : transformation digitale, saison 2 ?

Frédéric LIPPI, président de Lippi

Lancée en 2008, la transformation digitale de l’entreprise Lippi, une PMI charentaise de deux cents personnes, a été saluée par de très nombreux observateurs comme l’une des plus complètes et des plus radicales en France. Frédéric Lippi, élu “boss digital” de l’année 2014 par l’Usine Digitale, revient à l’École de Paris pour expliquer comment les modifications d’attitudes qui ont émergé avec la culture digitale, l’ouverture sur l’extérieur, l’information partagée et les réflexes d’entraide ont complètement modifié le soutien que l’ensemble de l’entreprise apporte désormais en temps réel aux forces commerciales projetées : les commerciaux de terrain. Au-delà de résultats chiffrés convaincants, il montrera les bénéfices perçus par les clients d’une transformation digitale qui a réellement aligné l’entreprise de bout en bout sur la satisfaction client.

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Les Fermes de Figeac : de la coopérative agricole
à la fabrique des territoires

Dominique OLIVIER, directeur général, Fermes de Figeac

En 1985 est créée la CASELI, coopérative du Ségala-Limargue, qui recrute trois techniciens pour améliorer la production et l’élevage, et offrir des prestations de service à ses adhérents. Elle devient SICASELI et construit, de 1991 à 2005, un écosystème : diversification avec des magasins Gamm Vert, création d’un atelier de fabrication d’aliment à bétail, d’ateliers de mécanique agricole, de la marque Sens du terroir, de la Boucherie des éleveurs. L’avenir des agriculteurs et l’accueil de jeunes passant par la recherche de nouvelles valeurs ajoutées, elle devient, en 2010, Fermes de Figeac, lance un projet de mutualisation de photovoltaïque, coopère avec l’Économie sociale et solidaire, et devient un terrain de recherche-action. Elle crée maintenant, avec d’autres, un pôle territorial de coopération économique qui finance des activités communes, une crèche, des fablabs, etc. Elle se définit comme créatrice de territoire, tout en restant fidèle à ses valeurs fondatrices.

Séance organisée en collaboration avec Le RAMEAU et le Collège des Bernardins.

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Ubériser l'État ?

Clément BERTHOLET et Laura LÉTOURNEAU, ingénieurs des mines, auteurs de Ubérisons l’État ! Avant que d’autres ne s’en chargent

Impossible de trouver un taxi le samedi soir : Uber est arrivé. Des chambres d’hôtel mornes et impersonnelles : Airbnb a proposé une expérience personnalisée au voyageur. Des tarifs trop élevés et des gares de moins en moins desservies par la SNCF : Blablacar a fait le choix du partage du prix. De même, c’est un calvaire pour inscrire son enfant en crèche, changer de caisse d’assurance maladie, déclarer un permis de construire ou refaire sa carte grise. Ne serait-ce pas au tour de l’État de se faire ubériser ? Le processus a d’ailleurs commencé, et les GAFA flairent les opportunités pour s’immiscer dans la gestion publique avec le soutien de citoyens las de leurs administrations. Après un an d’enquête, deux jeunes ingénieurs des mines en sont convaincus : une ubérisation de l’État se prépare en catimini, et il vaut mieux s’en occuper avant que d’autres, qui n’ont pas le sens français de l’intérêt général, ne s’en chargent…

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Biomimétisme : le vivant, source d'innovation

Kalina RASKIN, directrice du CEEBIOS (Centre européen d’excellence
en biomimétisme de Senlis)

Antonio MOLINA, président du CEEBIOS

Le biomimétisme (bio = vie, mimesis = imiter) est une stratégie d’innovation qui consiste à s’inspirer des organismes vivants pour faire évoluer les technologies et sociétés humaines vers plus d’efficacité : énergie, chimie douce, écomatériaux performants, écologie industrielle... En France près de cent quarante laboratoires et soixante-dix entreprises s’engagent dans le biomimétisme. Pour favoriser le succès de leur démarche au-delà de quelques réalisations pionnières, il faut construire des méthodologies génériques afin de garantir l’appropriation par les parties prenantes. Le Centre européen d’excellence en biomimétisme (CEEBIOS) se propose de répondre à ces enjeux grâce au décloisonnement des disciplines, au rapprochement de la recherche fondamentale et de l’industrie, à la mobilisation des territoires et au développement de la formation. L’ambition est de positionner la France en pionnier du développement du biomimétisme comme outil de la transition écologique, réconciliant biodiversité, innovation et économie.

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La construction de l'inconcevable domination du hand français

Philippe BANA, directeur technique national de la Fédération française
de handball

Claude ONESTA, manager général de l’équipe de France masculine
de handball

En 1995, l’équipe de France masculine remportait son premier titre majeur en handball. Depuis, avec douze finales internationales disputées et onze titres, elle a marqué de son empreinte l’histoire du sport mondial et fait désormais figure d’épouvantail dans sa discipline. Du point de vue du management, cette longue domination a quelque chose d’inconcevable, tant la compétition de haut niveau est une affaire de détails infimes, tant le sport collectif est une question d’alchimie subtile entre des individus tous différents, et est, par nature, cyclique. Cette histoire collective a ainsi été écrite par plusieurs générations de joueurs et d’entraîneurs, ce qui semble en faire, plus qu’une machine à gagner, une machine capable de transcender les talents individuels au service d’une équipe. C’est qu’elle a aussi été écrite en coulisses, par divers acteurs impliqués dans un projet de construction dans la durée.

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Naissance d'un showrunner français, ou l'art de produire
des séries TV

Éric ROCHANT, réalisateur, showrunner du Bureau des légendes

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Quel avenir pour les coopératives ?

Pierre LIRET, auteur du livre La solution coopérative, Fédération des Scop

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