Une flamme et mille défis :
enchanter les grands événements du monde

Christophe BERTHONNEAU, président, directeur artistique du Groupe F

Cinq semaines, c’est le temps qu’il leur a fallu pour concevoir et réaliser le spectacle pyrotechnique d’inauguration du Burj Khalifa, plus grand feu d’artifice du monde sur une tour culminant à 830 mètres. Cette réactivité, pour une PME opérant partout dans le monde depuis la Camargue, a reposé sur plusieurs piliers : la maîtrise du feu comme forme d’expression, un outil d’une redoutable efficacité pour concevoir des spectacles enchanteurs destinés à un large public, une équipe pluridisciplinaire animée par les défis et soudée par une communauté d’esprit. L’histoire du Groupe F est celle d’un groupe d’artistes qui a bâti une entreprise reconnue mondialement sur la base de leurs convictions : concevoir des spectacles porteurs de sens à destination du plus grand nombre, refuser la dépendance aux pouvoirs publics, choisir le monde plutôt qu’un territoire, être libres. Une flamme dont l’entretien les conduit à adapter l’entreprise aux changements des temps…

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La Chine se libéralise, est-ce une bonne nouvelle ?

Victor MABILLE et Arthur NEVEU, ingénieurs des mines,
auteurs d’un mémoire sur l’ouverture de la Chine à la concurrence

Alors qu’elles étaient les bienvenues pour favoriser le développement industriel chinois dans les années 2000, les entreprises européennes connaissent maintenant de plus en plus de difficultés pour pénétrer le marché chinois. Loin de l’image d’une Chine qui développe des champions nationaux en leur réservant le marché intérieur avec un protectionnisme agressif, les industriels interrogés par Victor Mabille et Arthur Neveu décrivent désormais une nouvelle phase : dans beaucoup de secteurs, la Chine a atteint la même maturité industrielle que les entreprises occidentales. Pour continuer à se développer, elle n’a aujourd’hui plus besoin de mesures protectionnistes, mais au contraire cherche à normaliser son économie et à pleinement intégrer le multilatéralisme mondial. Ses champions nationaux ont besoin d'un cadre compétitif propice aux innovations plutôt que d’un blocage de la concurrence par le gouvernement. Cette ouverture ne rend pourtant pas le marché chinois plus facile d’accès pour des entreprises françaises...

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Débat sur les voies de la transition énergétique

Didier HOLLEAUX, directeur général adjoint d’ENGIE

Jean-Marc JANCOVICI, associé-fondateur de Carbone 4,
président de The Shift Project et professeur à MINES ParisTech

Les chemins de la transition énergétique ne sont pas aussi clairement tracés qu’on ne l’entend souvent. Les conflits d’objectifs sont en particulier arbitrés avec des visions différentes. Pour les Allemands, le nucléaire est plus délétère que le changement climatique. Pour d’autres, l’occupation d’espaces nécessaire aux “nouvelles ENR” et la destruction de la biodiversité qui en découle sont moins problématiques que les déchets nucléaires. Pour d’autres encore, la question de l’environnement est moins importante que la croissance économique. Sur les modalités elles-mêmes, les avis diffèrent : le nucléaire représente-t-il une marge de manœuvre décisive ou un modeste contributeur à la transition énergétique ? les territoires doivent-ils jouer un rôle marginal dans une planification centralisée ou un rôle essentiel dans une vision multipolaire et multi-échelle ? miser massivement sur l’électrification est-il le prérequis d’une transition efficace ? quel rôle doivent jouer les énergies renouvelables non électriques (biomasse, biogaz, géothermie, solaire thermique…) ? la sobriété énergétique est-elle vraiment un levier d’action décisif ? Le débat entre Jean-Marc Jancovici et Didier Holleaux pourra nous aider à y voir plus clair. 

Débat animé par Michel BERRY.
Cinquième séance des Grands débats, organisés en partenariat avec ENGIE University.

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Quand Vitry-le-François, Saint-Dizier, Bar-le-Duc
et le Bassin de Joinville jouent avec les frontières

Emmanuelle ENGRAND, responsable site du Pôle Formation
de l’UIMM de Saint-Dizier

Maxime GROJEAN, directeur Général de Gaming Engineering

Lydie ROLLOT, cheffe du service Développement territorial
de la région Grand Est, Agence territoriale de Saint-Dizier/Bar-le-Duc

Nadège SIMON, gérante de Carbo France

À mi-chemin entre Paris et Nancy et au carrefour de trois départements, le territoire composé des communes de Vitry-le-François, Saint-Dizier, Bar-le-Duc et du Bassin de Joinville appartient à cette France forgée par la tradition métallurgique. Si l’emploi manufacturier marnais et meusien s’est désagrégé au fil des années, il constitue toujours une part essentielle de l’activité économique. Pour réussir sa transition et se régénérer, ce Territoire d’industrie se repositionne sur des activités de haute-technicité et exploite les retombées économiques de l’implantation d’un site de la filière énergétique. Il s'appuie sur son patrimoine culturel, sur un accès au foncier facilité et sur un dialogue accru entre les agents économiques. 

Séance organisée avec l’Observatoire des Territoires d’industrie.
Séminaire organisé avec l'appui de l'UIMM et de la Fabrique de l'industrie.

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Le capital-investissement peut-il soutenir durablement
la croissance par l’innovation ?

Laure-Anne PARPALEIX, centre de gestion scientifique
de MINES ParisTech

Antonio MOLINA, PDG du Groupe Mäder

Dans le cadre d’une thèse CIFRE à Bpifrance, Laure-Anne Parpaleix a étudié les besoins de financement de PME et ETI matures, qui font face à des enjeux de régénération régulière pour soutenir une croissance durable, et comment le capital-investissement peut répondre à leur besoin en capitaux en soutenant ces régimes d’innovation intensive. Une des entreprises étudiées dans la thèse est Mäder, fabricant de peintures à très haute performance (anticorrosion, légèreté, absence de produits dangereux pour l’environnement). Le PDG présentera son entreprise, cas exemplaire d'ETI innovante, et discutera les conclusions de la thèse.

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Vivre avec les cyberattaques, le mythe de Sisyphe renouvelé ?

Laurent OUDOT, co-CEO, Tehtris

Marie LE PARGNEUX, Chief Development Officer, Tehtris

Il est des menaces qu’on rêve d’éradiquer et d’autres avec lesquelles il est plus raisonnable d’apprendre à vivre. C’est le cas de la Covid-19 dont on nous dit qu’il va falloir apprendre à vivre avec, ou avec ses frères. C’est également le cas de la cybermenace. D’ailleurs, les virus informatiques imitent de plus en plus leurs cousins biologiques. Les experts opérationnels en cybersécurité luttent au quotidien contre ces attaques en vagues répétées. Parfois les moyens manquent, le confinement est illusoire et leur énergie vacille, le découragement les guette. Pourtant, le lendemain, il faut bien reprendre sa pierre et la rouler tel un Sisyphe moderne qu’il faut sans doute imaginer heureux. Comment les entreprises peuvent-elles s’attacher l’abnégation de tels experts ? Ne devrions-nous pas avoir tous comme obligation minimale d’écouter leurs recommandations et leurs alertes, ne serait-ce que pour les aider à ne pas être submergés ? Ne faudrait-il pas repenser sérieusement notre manière de numériser le monde ?

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SMPF ou l’art d’être agile

Romain SERRA, dirigeant de SMPF

Le territoire de Bondoufle, dans l’Essonne, affirme son identité industrielle autour, notamment, d'une plateforme de formation aux métiers industriels, CampusFab, et d’une association des chefs d’entreprises. C’est là que l’on trouve SMPF. Fabriquant des outils de précision à partir de feuilles de tôle en petites séries, elle s'adresse aux secteurs aéronautique, ferroviaire, électronique et du luxe. Avec ses 22 salariés, elle accompagne ses clients dans le design des pièces. Son agilité et son écoute des clients lui ont permis, durant la crise sanitaire, de répondre à des demandes spécifiques…

Séminaire organisé avec l'appui de l'UIMM et de la Fabrique de l'industrie.

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Le réseau Envie : concilier solidarité et écologie

Jean-Paul RAILLARD, président de la Fédération Envie

Dans les années 1980, un travailleur social en charge de jeunes monte avec Emmaüs Strasbourg et Darty une coopération pour proposer à ces jeunes de remettre en état des appareils électroménagers usagés que Darty fournit et Emmaüs met en vente. Avec des contrats d’insertion, les jeunes peuvent ainsi accéder à un emploi et à une formation tout en donnant une nouvelle vie à des appareils vendus avec garantie. Après une expérience réussie, les fondateurs essaiment à…

Séance du cycle sur l'économie circulaire, organisé en collaboration avec la chaire Mines urbaines.

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