Evoquer en France l’aide alimentaire renvoie directement à l’image d’un comique trop tôt disparu et à l’association qu’il a créée. C’est oublier un peu vite qu’il y a différents types d’aides alimentaires et beaucoup d’acteurs impliqués défendant des concepts aussi variés que complémentaires. A l’A.N.D.E.S., le réseau des épiceries solidaires, qui en rassemble 280, le bénéficiaire est un client qui choisit ses produits et participe financièrement à ses achats. Combattre l’assistanat est donc au cœur de la démarche de Guillaume Bapst, le fondateur et directeur du réseau, et de ses équipes. Une première bataille qui en a appelé d’autres : la lutte contre le gaspillage et l’amélioration de l’alimentation des personnes précaires.
Ce livre retrace l’histoire de cette association et de son développement en donnant la parole à ses salariés, bénéficiaires, bénévoles, partenaires… mais aussi à des experts de l’aide alimentaire. Une question aux confluents de plusieurs problématiques, sociales, sanitaires et environnementales.
Comment transformer et faire revivre un territoire dévasté par la disparition d’une quasi mono-industrie, celle des mines et de l’extraction du charbon dans le bassin du Pas-de-Calais au sud de Lille entre Lens et Valenciennes, et y développer un nouveau modèle économique, écologique et social estampillé du sceau de “Troisième révolution industrielle”? C’est le pari audacieux, unique en France, et réussi, du maire écologiste d’une petite commune de 7000 habitants, Loos-en-Gohelle, nichée au pied des anciens terrils. Cet “écolo” au pays des “Gueules noires”, Jean-François Caron, mène depuis 15 ans le combat pour une “résilience écologique” et a fait de sa commune l’emblème réalisé de la ville de demain : autonomie énergétique, écrin vert, démocratie présentative plutôt que participative, réseaux “intelligents”, logements sociaux écoconstruits, laboratoire scientifique et citoyen. A tel point que l’économiste, sociologue et essayiste américain Jérémy Rifkin, chantre de cette troisième révolution industrielle, a fait de Jean-François Caron son principal appui en France afin de développer ces concepts à plus grande échelle.
A travers des rencontres, récits, interviews et témoignages de personnalités politiques, chercheurs, chefs d’entreprises ou citoyens ayant travaillé avec Jean-François Caron, ce livre raconte les chemins des convictions, des méthodes de travail et des modes opératoirs qui mènent à la ville de demain. Aujourd’hui en Fance, au moment du grand rendez-vous de fin d’année à Paris pour la COP 21, carrefour mondial pour l’avenir climatique de la planète.
La France a besoin de relancer son industrie, mais les Français sont réticents : voici un ouvrage qui devrait changer leur vision de l’usine. Joseph Puzo, fils d’ouvriers immigrés d’origine italienne, devenu ingénieur, rachète en 1985 la PME de fabrication de câbles dont il était le directeur, et l’emmène vers des sommets de technologie. Sa société Axon’ produit aujourd’hui différents câbles qui équipent les satellites européens, l’accélérateur de particules du CERN ou encore le coeur artificiel Carmat. Devenue une « multinationale de poche », elle emploie 1 800 personnes, dont la moitié en France, et fait partie de ces entreprises de taille intermédiaire (ETI) innovantes et exportatrices qui représentent pour notre pays d’énormes opportunités de développement économique et de création d’emplois.
En suivant Joseph Puzo dans ses aventures, le lecteur découvre qu’il est possible de réinventer l’industrie pour en faire quelque chose à la fois de très excitant et de très humain : des entreprises efficaces et conquérantes, mais aussi des entreprises à vivre.