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La lettre n° 185

Septembre 2019


Le Jardin des entreprenants
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 Les rencontres de septembre

Séminaire Transformations numériques et entrepreneuriales

Lundi 9 septembre 2019, 17h30 - 19h30


Pierre BLANC

 Intelligence artificielle : enquête sur un sujet de tous les soupçons

Pierre BLANC, Président fondateur d’Athling

L’intelligence artificielle alimente les espérances et les craintes les plus déraisonnables. Comment un professionnel du conseil avisé peut-il, dans ce contexte, aider à faire le tri au milieu de ce tumulte et extraire quelques grandes pistes de réflexion et d’action, sans tomber lui-même dans la fascination facile ou le scepticisme érudit ? Interpellé par ses clients banquiers, Pierre Blanc a été confronté à cette périlleuse mission et livre ici son expérience. Elle lui permet de relativiser l’enthousiasme ou l’alarmisme de nombreuses affirmations et de démontrer que l’intelligence artificielle est pour l’entreprise, d’abord et avant tout, une grille de lecture pertinente pour réinterroger le travail, les métiers, les compétences et les organisations.

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Séminaire Création

Mardi 10 septembre 2019, 8h45 - 11h00


Guillaume LACROIX

 Brut et le vertige de l’information

Guillaume LACROIX, Fondateur et CEO, Brut

Les chiffres affichés par Brut donnent le vertige. Un milliard de vues par mois par 250 millions de personnes dans le monde, 10 millions de followers, 30 vidéos créées par jour, une activité dans 6 pays et une diffusion dans 60, le tout en moins de trois ans d’existence. Les nouvelles générations sont “globales”. Les vidéos sur les réseaux sociaux sont devenues leur première voie d’accès à l’information. C’est ce tsunami qu’ont perçu trois acteurs chevronnés des médias traditionnels. Ils ont voulu prendre ce virage en fixant à leur projet l’objectif de parvenir à parler politique aux jeunes et de s’affirmer comme le média de troisième génération. Le pari est en voie d’être gagné. L’entreprise est en train de trouver son business model, Brut est le média social le plus présent en France, la marque s’est dotée d’un grand pouvoir de prescription, et l’équipe, qui grandit vite, apprivoise les codes de la communication à l’ère des réseaux sociaux et des médias globaux.

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Séminaire Aventures industrielles

Jeudi 26 septembre 2019, 17h30 - 19h30


Alphadio OLORY-TOGBE

 Le Lavoir Moderne : industrialiser le pressing des particuliers

Alphadio OLORY-TOGBE, Directeur associé de Lavoir Moderne Holding

Le leader mondial de la blanchisserie professionnelle est le groupe Elis, qui réalise un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros, avec des systèmes très automatisés et une organisation rigoureuse de la collecte et de la livraison de linge. Pour les particuliers, le défi est tout autre : comment collecter le linge, le trier, le nettoyer et le livrer de façon économiquement viable ? Après s’être occupé du financement de projets industriels, Alphadio Olory-Togbe s’est passionné pour cette question à l’occasion d’un mémoire d’Executive MBA à HEC. Après cinq ans de R&D menée avec Pierre-Henri Canonne, ils ont trouvé des solutions à tous les problèmes, en les testant sur des installations prototypes. En octobre 2019, ils ont inauguré une usine de 3 500 mètres carrés. Grâce à des tarifs défiant toute concurrence, ils prévoient de progresser rapidement sur le marché parisien et programment l’installation de quatre usines plus grandes pour Paris, avant de se lancer à la conquête de la France, puis du monde...

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 Nos dernières parutions

Le Journal de l'École de Paris n°NS1


 Avec 5 articles autour du thème Le management selon L'Oréal

 Rester simple et efficace : le défi d’une croissance insolente

David ARNÉRA

Les plus grandes entreprises finissent toujours par connaître une baisse de performance et une remise en cause de leurs fondamentaux. Le succès ininterrompu de L’Oréal depuis plus d’un siècle n’en est que plus surprenant, du moins vu de l’extérieur. En réalité, les crises ont été jusqu’ici anticipées et L’Oréal ne s’embarrasse pas de concepts originaux ou avant-gardistes : le Groupe réinterprète, en fonction des époques et des dirigeants (seulement six en cent ans), son ADN, caractérisé par une aversion congénitale pour toute forme de bureaucratie. La dernière transformation en date, lancée en 2015 et appelée Simplicity, articule, dans une tension permanente, une culture historique fortement individualiste avec une part d’interaction collective qui amène à des décisions amplement débattues. Sociologue embarqué depuis vingt ans, David Arnéra partage quelques clés de lecture pour élucider l’énigme du management L'Oréalien.

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 L’Oréal, l’art d’intégrer des acquisitions

Cyrille CARILLON

Dans un marché de plus en plus concurrentiel, les acquisitions de L’Oréal ont enregistré, ces dix dernières années, une hausse significative, signe de croissance et de diversité de son modèle commercial et marketing. Toutefois, intégrer une nouvelle marque, souvent jeune et fragile, dans une organisation multinationale, aux exigences éthiques, environnementales et de protection du consommateur croissantes, est un exercice complexe. Comment accueillir les nouveaux venus avec respect et bienveillance, leur assurer une place dont ils seront fiers tout en adaptant leur modèle aux ambitions du Groupe ? Cela suppose une rigueur dans les due diligence et les synergies projetées, le financement d’équipes pluridisciplinaires d’intégration, mais aussi et surtout transparence, éthique et générosité dans l’accompagnement au changement post-acquisition.

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 Le cri de ralliement : une méthode L’Oréal pour mobiliser et donner vie à la stratégie

Rémy SIMON

La capacité de réinvention permanente de L’Oréal au service de la performance reste une énigme managériale. Diverses explications ont été avancées : les valeurs, l’excellence opérationnelle, la vision stratégique, la puissance de la recherche, la créativité du marketing… Or, il pourrait en exister d’autres, plus méconnues. Beaucoup de grandes révolutions semblent, en effet, naître d’une intuition de la direction générale, appuyée sur la culture du Groupe et diffusée à travers un “cri de ralliement”, dont le concept est parfois elliptique. Dans une sorte de chaos organisé, les L’Oréaliens s’approprient ce concept, se mettent en mouvement et fabriquent collectivement la réponse du Groupe. Parce que le corps social de L’Oréal fait vivre ce concept, il devient la stratégie. C’est une des leçons des grandes transformations récentes de L’Oréal qu’a pu observer de près Rémy Simon. Il témoigne de cette méthode originale de mobilisation qui a prouvé son efficacité sous toutes les latitudes.

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 L’Oréal : le fleuron français de la Tech ?

Stéphane LANNUZEL

La France cherche son futur champion de la Tech, mais celui-ci existe peut-être déjà. Si l’alliance des produits de beauté et du digital n’allait pas de soi chez L’Oréal avant 2010, elle est devenue depuis un puissant moteur de transformation et de performance du Groupe. En basculant ses investissements média vers les réseaux sociaux, en se développant fortement dans le e-commerce, en cultivant un patrimoine de données inégalé, ou encore en développant des services Tech innovants comme le diagnostic de peau, L’Oréal est devenu leader mondial de la Beauty Tech. Pour cela, il a dû intégrer la Tech au coeur de son business, ses métiers, son organisation, et trouver les moyens de la maîtriser comme il avait su le faire pour le marketing, le développement produit ou la production. Cela a nécessité d’apprendre à conjuguer curiosité et sens critique, et de développer, dans une logique de plateforme, des services technologiques standards, faciles et rapides à intégrer dans des expériences clients multiples et diverses.

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 Vers l’entreprise pilotée par les données : l’aventure de L’Oréal

Isabel GOMEZ GARCIA DE SORIA

En dix ans, L’Oréal s’est affirmée comme une entreprise digitale, leader de la Beauty Tech. Pour faire émerger le nouveau rôle stratégique des données, leur gouvernance, leurs usages, leur mise à disposition et les compétences qu’elles requièrent ont été repensés. Ainsi, quelque 850 personnes travaillent à temps plein sur les données, sans compter tous les collaborateurs pour qui il s’agit d’une tâche parmi d’autres. Il a aussi fallu cartographier les métiers et les savoir-faire, construire un référentiel des postes et des compétences, animer des communautés réparties dans toutes les géographies et tous les métiers du Groupe, et réinternaliser certaines compétences. En choisissant une gestion fédérale, en rupture avec la situation préalable, L’Oréal s’est lancée dans une transformation organisationnelle profonde, dans laquelle les questions d’éthique et de souveraineté sont un fil conducteur.

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 L'intelligence artificielle pour diversifier les recrutements chez L'Oréal

Eva AZOULAY

L’intelligence artificielle et les fantasmes qu’elle suscite entraînent nombre d’entreprises dans des développements techniques hasardeux et des prises de risques inconsidérées. Fort de ce constat, L’Oréal va privilégier une approche modeste dans la mise en oeuvre de solutions RH originales, visant à soulager le travail de ses recruteurs, submergés par le nombre de candidatures que la notoriété du Groupe suscite partout dans le monde. En se concentrant sur les catégories où les candidatures sont les plus nombreuses, la direction du recrutement international va sélectionner deux solutions qui constituent ses premiers pas vers l’IA. Leur acceptation, tant par les recruteurs, qui peuvent désormais se recentrer sur des tâches plus valorisantes, que par les candidats, qui voient leurs demandes plus rapidement traitées et leurs talents mieux appréciés, augure de l’avenir de telles innovations dès lors qu’elles sont implantées avec précaution dans les organisations.

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 La RSE chez L’Oréal : une transformation qui n’a rien de cosmétique !

Joël TRONCHON

Fondée sur la science, la politique RSE de L’Oréal est centrée sur des réalisations concrètes, des progrès incrémentaux et une vraie transformation de l’entreprise. Les résultats sont là, et le Groupe pointe en tête de tous les classements les plus reconnus au niveau mondial. Il profite de ce travail à la fois stratégique et de détail pour se réinventer en profondeur, en repensant ses produits, ses formules, ses packagings et ses usines, qui seront, par exemple, neutres en carbone dès 2025. Ce travail de titan s’étend également à tout l’écosystème L’Oréal et embarque des acteurs aussi différents que ses fournisseurs, ses consommateurs et ses clients (grande distribution, chaînes de parfumerie, pharmacies, salons de coiffure). C’est toute l’entreprise qui est partie prenante de cette transformation, tout en continuant à réaliser les performances opérationnelles qu’on lui connaît.

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 La diversité, catalyseur de la transformation de l’entreprise

Anne-Laure THOMAS-BRIAND

Des sujets sociétaux toujours plus nombreux s’imposent parmi les préoccupations des entreprises qui se soucient des difficultés et des aspirations de leurs collaborateurs et, plus largement, des citoyens. C’est le cas de L’Oréal, qui travaille sur le recrutement, l’intégration et l’épanouissement de tous les talents dans leurs diversités, quels que soient le handicap, le genre, les origines, l’orientation sexuelle, l’âge ou l’apparence physique… En reliant de telles actions volontaristes à sa raison d’être, l’entreprise s’offre un supplément d’âme qui fait la différence, aussi bien en interne qu’en externe, notamment auprès des plus jeunes. Loin du simple catalogue de bonnes actions, il s’agit d’un puissant catalyseur de la transformation de l’entreprise. Comme tous ces sujets se croisent et se renforcent entre eux, une équipe réduite suffit, avec beaucoup d’énergie et un peu de méthode, à provoquer une réaction en chaîne positive dans toute l’organisation.

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 Pour une ambition responsable : The Way We Act

Jean-Christophe SAUTORY

Pour porter haut des valeurs fortes, le groupe L’Oréal n’hésite pas à prendre des engagements contraignants. Le message est clair : la performance ne s’obtient pas à n’importe quel prix. Aussi, loin d’être un affichage commode, l’éthique doit être une ligne de conduite appuyée sur des actions concrètes. Intitulée The Way We Act, la charte éthique oriente les ambitions du Groupe sur des marchés mondiaux grand public, pour développer des approches marketing éthiques, mobiliser autrement les médias sociaux et traiter de manière responsable les données massives tout en respectant les différences culturelles d’une géographie à l’autre. En l’occurrence, force est de constater que non seulement cette autocontrainte ne bride pas la performance à long terme, mais qu’elle est à même de contribuer à l’exercice d’un leadership exemplaire.

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Comptes rendus

 Les grandes écoles de commerce françaises à la croisée des chemins ?

Vincenzo ESPOSITO VINZI, Directeur général de l'ESSEC

Confrontées, en interne, à un bouleversement de leurs modes de financement et, à l’international, à la concurrence de business schools riches et prestigieuses, les écoles de commerce françaises cherchent leur voie. Elles doivent désormais affirmer leur choix entre les deux logiques que sont Provide education to make money et Accept money to provide education, et définir très clairement leur finalité et leurs moyens. Dans ce contexte, l’ESSEC s’est donné pour ambition d’avoir un impact global, tout en respectant ses racines françaises, en conjuguant excellence académique et singularité. Cette mise en tension de toute l’institution vise ainsi à accompagner au mieux des jeunes de talent vers leurs fonctions futures de leaders des entreprises de demain, en France comme à l’international.

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 Construire nos lieux de vie avec la nature

Laure QUONIAM, Architecte paysagiste, Agence Laure Quoniam

Les trente glorieuses ont opéré un bouleversement irréversible sur le paysage français. Saisie par le sujet, Laure Quoniam, étudiante en architecture aux Beaux-Arts de Paris à la fin de cette période, éprouve la nécessité de réconcilier l’acte de bâtir avec son ancrage dans le paysage. La découverte du métier balbutiant d’architecte paysagiste lui ouvre une voie. Après une formation aux États-Unis et des rencontres décisives, elle mène un premier projet d’espace public marquant : la réhabilitation du site du pont du Gard. Ce projet complexe la conduira à développer son agence, qui interviendra sur des lieux patrimoniaux, des parcs publics ou des jardins privés. Être architecte paysagiste, c’est, à ses yeux, s’appuyer sur les éléments environnementaux d’un site, uniques à chaque contexte, et tirer profit des émotions qu’il offre en tenant compte de la dimension temporelle imposée par la nature. « La création paysagère, c’est construire des tableaux dans l’espace comme un architecte avec une sensibilité de peintre. »

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 Où va l'informatique ?

Gérard BERRY, Professeur au Collège de France

Alors que les États-Unis tentent désormais de freiner le développement chinois, en particulier dans le domaine des hautes technologies numériques, le Vieux Continent reste à la traîne. En France, nous peinons depuis des décennies à prendre la mesure des enjeux numériques, considérant avec condescendance la science informatique. Il est donc illusoire de penser rattraper notre retard face aux GAFA et autres Baidu. Néanmoins, grâce à la qualité des mathématiciens et des chercheurs que nous formons, qui trop souvent partent vers la Silicon Valley ou l’Asie, des champs entiers d’innovation nous restent ouverts. Les explorer nécessiterait cependant une volonté politique, nationale, mais aussi européenne, ferme et ambitieuse, une réforme en profondeur de l’enseignement de l’informatique pour les plus jeunes et une collaboration des scientifiques de toutes disciplines dans le cadre d’une véritable culture partagée du numérique.

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