Les LBO, outils de réparation du capitalisme ?

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Guillaume APPÉRÉ

Ingénieur des mines, Auteur du mémoire de troisième année du Corps des mines L'avenir des LBO


François ROSENFELD

Ingénieur des mines, Auteur du mémoire de troisième année du Corps des mines L'avenir des LBO


Bruno LAFONT

Président-directeur général du groupe Lafarge


Patrick SAYER

Président du directoire d'Eurazeo

Séminaire Les Invités de l'École de Paris | lundi 6 avril 2009 - 19h - 21h15

Dans l'euphorie qui a saisi les marchés financiers et s'est traduite par la bulle que l'on sait, les LBO ont été l'objet d'un emballement frénétique. Après l'éclatement de la bulle, ont-ils encore un avenir ? « Non », a souvent répondu la presse, pour qui « la fête était finie » dès le début de l'année 2008. Il faut dire que le nombre d'opérations nouvelles a fortement chuté et que le fameux “effet levier” s'est parfois transformé en “effet massue”. Pourtant, au terme d'un travail minutieux pour leur mémoire de troisième année du Corps des mines, François Rosenfeld et Guillaume Appéré estiment que les LBO ont un avenir, non plus comme martingale préférée des adeptes de “l'économie casino”, mais comme outil de réparation du capitalisme, notamment dans un pays comme la France, où l'on manque chroniquement de capitaux et de capitalistes. À condition toutefois d'éclaircir un certain nombre de questions sur leur impact social, ou encore sur le traitement particulièrement avantageux dont les LBO bénéficient de la part du fisc ou ont bénéficié de la part des banques.

Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :

Élisabeth BOURGUINAT

Cette séance a été publiée dans le n°79 du Journal de l'École de Paris du management, intitulé Rêver et gérer.

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