Concilier compétitivité et solidarité

Published on vendredi 17 mars 2017

Notre débat “L'inutilité, fléau moderne” a montré qu'il fallait concilier compétitivité et solidarité. 

Compétitivité pour faire en sorte que les productions de biens et services exposées à la concurrence internationale résistent à la pression, et même se développent. Elles sont en effet pourvoyeuses d'emplois directs et indirects et créatrices de richesses économiques. 

Solidarité, car les entreprises sont loin de pouvoir employer tout le monde. Il faut donc développer les productions de biens et services enracinées localement. On en connaît déjà : artisanat, commerce, TPE, administrations, services de santé, Économie sociale et solidaire, etc. Mais elles ne suffisent pas puisqu'il reste encore beaucoup d'inactifs. Si l'on veut éviter que l'inactivité menace la paix civile, il faut donc inventer de nouvelles solidarités et des mécanismes pour rendre finançables des activités utiles mais délaissées, comme dans l'opération territoires zéro chômeurs de longue durée. 

L'École de Paris se veut un lieu où les idées et les expériences nouvelles sont repérées et débattues. Elle a déjà abondamment montré, au rebours des idées reçues, qu'on peut être compétitif sans vivre en enfer et solidaire tout en étant efficace.  

Michel Berry

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